MONTELIMAR Collégiale Ste Croix
Au coeur de la ville de Montélimar, célèbre pour ses fameux nougats, se dresse la collégiale Ste Croix, dont certaines parties remonte au XVIe (clocher, choeur) reconstruite au XVIIIe sous sa forme actuelle.
Le grand-orgue installé en tribune, au dessus du portail occidental, remplace un autre instrument, moins important de style romantique signé Merklin, mais qui était à bout de souffle; il fut vendu, reconstruit et réinstallé par P.Saby dans l'église des Avenières (38).
C'est sous la direction du Père Henri BIN, expert, que fut construit le nouvel orgue de la collégiale, oeuvre brillante de la maison BECKERATH de Hambourg (Allemagne) en 1982 comprenant pas moins de 39 jeux répartis sur 3 claviers manuels de 56 notes et un pédalier de 30 notes, d'esthétique d'Allemagne du nord. Les buffets en chêne de Bourgogne sont l'oeuvre de Jean GOURJON et les sculptures sont signées par Bernard REY.
Voici un extrait de la description écrite par H.BIN sur cet orgue:
"L'orgue comprend quatre buffets, mettant en évidence sa structure sonore :Le grand buffet central contient les jeux du Grand-Orgue (2ème clavier), avec en façade le Principal de 8 pieds ; au dessus, derrière les petites plates faces, se trouvent les jeux du Récit (3ème clavier).
En avant, en encorbellement, le Positif de dos (1er clavier) est la réplique aiguë du Grand-Orgue ; il est basé sur un Principal de 4 pieds.
De part et d'autre, les deux imposantes Tours de pédale renferment les jeux du pédalier, dont les plus grands tuyaux sont ceux du Principal de 16 pieds.
Cette structure logique permet une différenciation optimum des plans sonores. En particulier, les jeux de pédale sonnent avec une présence et une netteté remarquables.
La caractéristique la plus notable de cet orgue : les sonorités.
Selon la tradition de l'Europe du Nord, elles sont vigoureuses et surtout rendent parfaitement lisible la polyphonie. Elles font merveille dans l'exécution des œuvres de Dietrich Buxtehude, de Jean-Sébastien Bach et de bien d'autres compositeurs allemands classiques.
D'autres caractéristiques permettent toutefois d'aborder, dans une certaine mesure, les maîtres français (jeu de Tierce) ou les romantiques (Récit expressif).
Enfin cet orgue de style classique est pourtant ouvert à la musique contemporaine et beaucoup de compositions modernes y sonnent avec bonheur.
Rudolf Von Beckerath, qui s'était formé en France, avait toujours désiré construire un orgue en France pour «rendre à la France ce qu'il lui devait». Son souhait s'est réalisé en 1982 quelques années après sa mort."
Henri Bin Expert
A noter que cette orgue est le seul exemplaire de la maison BECKERATH en province et seulement deux autres sont installés dans des églises parisiennes, ce qui en fait un précieux témoignage de la production de ce grand facteur d'orgues.
Le grand-orgue installé en tribune, au dessus du portail occidental, remplace un autre instrument, moins important de style romantique signé Merklin, mais qui était à bout de souffle; il fut vendu, reconstruit et réinstallé par P.Saby dans l'église des Avenières (38).
C'est sous la direction du Père Henri BIN, expert, que fut construit le nouvel orgue de la collégiale, oeuvre brillante de la maison BECKERATH de Hambourg (Allemagne) en 1982 comprenant pas moins de 39 jeux répartis sur 3 claviers manuels de 56 notes et un pédalier de 30 notes, d'esthétique d'Allemagne du nord. Les buffets en chêne de Bourgogne sont l'oeuvre de Jean GOURJON et les sculptures sont signées par Bernard REY.
Voici un extrait de la description écrite par H.BIN sur cet orgue:
"L'orgue comprend quatre buffets, mettant en évidence sa structure sonore :Le grand buffet central contient les jeux du Grand-Orgue (2ème clavier), avec en façade le Principal de 8 pieds ; au dessus, derrière les petites plates faces, se trouvent les jeux du Récit (3ème clavier).
En avant, en encorbellement, le Positif de dos (1er clavier) est la réplique aiguë du Grand-Orgue ; il est basé sur un Principal de 4 pieds.
De part et d'autre, les deux imposantes Tours de pédale renferment les jeux du pédalier, dont les plus grands tuyaux sont ceux du Principal de 16 pieds.
Cette structure logique permet une différenciation optimum des plans sonores. En particulier, les jeux de pédale sonnent avec une présence et une netteté remarquables.
La caractéristique la plus notable de cet orgue : les sonorités.
Selon la tradition de l'Europe du Nord, elles sont vigoureuses et surtout rendent parfaitement lisible la polyphonie. Elles font merveille dans l'exécution des œuvres de Dietrich Buxtehude, de Jean-Sébastien Bach et de bien d'autres compositeurs allemands classiques.
D'autres caractéristiques permettent toutefois d'aborder, dans une certaine mesure, les maîtres français (jeu de Tierce) ou les romantiques (Récit expressif).
Enfin cet orgue de style classique est pourtant ouvert à la musique contemporaine et beaucoup de compositions modernes y sonnent avec bonheur.
Rudolf Von Beckerath, qui s'était formé en France, avait toujours désiré construire un orgue en France pour «rendre à la France ce qu'il lui devait». Son souhait s'est réalisé en 1982 quelques années après sa mort."
Henri Bin Expert
A noter que cette orgue est le seul exemplaire de la maison BECKERATH en province et seulement deux autres sont installés dans des églises parisiennes, ce qui en fait un précieux témoignage de la production de ce grand facteur d'orgues.
COMPOSITION:
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Accouplements Pos/GO , Rec/GO
Tirasses Pos, GO, Rec
Expression Rec
Tempérament égal, diapason La 440
Tirasses Pos, GO, Rec
Expression Rec
Tempérament égal, diapason La 440
Quelques illustrations sonores de cet orgue
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